Combien de fois les larmes me sont montées aux yeux, une chaleur lancinante me prenant la gorge sournoisement.
Combien de fois aussi sont-elles venues mouiller un énorme sourire soudain. Je ne compte plus. Et, surtout, je ne cache plus.
Je pleure, donc je suis. C'est le mantra qui m'a libéré de mon hyper-émotivité.
Je pleure, donc j'existe, je ressens, je ne suis pas impassible. J'ai été élevé dans une famille où les émotions avaient leurs places mais dans une société où nous les étouffons sans cesse. Je ne crois pas que pleurer dise de nous que nous sommes faibles. Il faut énormément d'énergie pour laisser couler les gouttes de joie, de tristesse, de haine, d'amour, de colère, de frustration, de bonheur contenues derrière les digues de notre cœur.
Alors, chialons. Chialons.
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