Un matin clair,
Ou était-ce en plusieurs matins,
J’ai décidé de me relever de mes cendres.
J’ai laissé sur le bas côté la torpeur, la souffrance et la sensation d’être affligée de tous les maux du siècle.
La torpeur inhibe, empêche le mouvement.
La souffrance laisse des plaies ouvertes.
Être affligée plonge dans le chagrin.
Cet énorme poids me faisait courber l’échine, incapable de voir loin.
Jusqu’au moment où,
j’ai ramassé les petits morceaux de moi, épars, et, consciencieusement, j’ai trouvé la force de les assembler à nouveau.
J’ai respiré, mon cœur s’est ouvert, et ma charge si lourde, de se détacher m’a donné des ailes.
Le fameux petit coup de pied qui fait remonter à la surface.
Cette histoire, je vous l’ai déjà raconté ICI ou ICI mais j’avais envie que l’on se rappelle aujourd’hui que se sortir d’un état de mal-être et de dépression, c’est possible.
Parce que, sans crier gare, les sensations d’alors peuvent revenir, comme une vague que l’on voit venir au loin.
Et il faut donc se rappeler qu’en nous, nous avons la force de la laisser passer.
Nos tourments sont comme des déferlantes.
Mais chaque onde nous rend plus forts, croyez moi. Instables états stables.
Si vous voyez la vague arriver, je vous souhaite d’embrasser votre spleen. Souvenez-vous que vous êtes capables de lui faire place.
Lâchez-tout ! Plongez !
Belle semaine,
S.
Si beau ce texte Sarah... Et si parlant... MERCI